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Biogaz

Biogaz

CONTEXTE

  • Parce qu’elle peut être stockée et/ou convertie, en bio-CNG, en biométhane injectable dans le réseau gaz ou en électricité (idéalement avec cogénération de chaleur), la biomasse, issue de cultures dédiées ou de déchets agricoles, agroalimentaires et ménagers, est une source d’énergie polyvalente et «contrôlable », à bien des égards, complémentaire des autres sources d’énergie renouvelables (notamment variables).
  • D’après Valbiom, la biomasse réalistement exploitable en Belgique permettrait de produire 15,6 TWhPCS et de couvrir environ 9 % de nos besoins actuels en gaz.
  • La biométhanisation agricole à partir de ressources actuellement trop peu valorisées (effluents d’élevage, résidus de cultures, cultures intercalaires, etc.) offre un potentiel important.
  • La Région de Bruxelles-Capitale, quant à elle, envisage depuis des années de biométhaniser ses déchets organiques. Le lieu de la future unité a été choisi en 2022.

ENJEUX POUR LE SECTEUR

  • La production de biogaz permet différentes méthodes de valorisation énergétique (électricité, chaleur, gaz, carburant,…). Elle produit également le digestat (un engrais fort appréciable et local), de l’emploi dans le monde rural, des effets environnementaux positifs, etc.
  • Le soutien aux unités de biométhanisation ne doit pas seulement se baser sur l’énergie produite, mais également sur les nombreux co-bénéfices aux niveaux agricole et environnemental.
  • L’exploitation des bioénergies nécessite cependant un encadrement adéquat, afin d’en développer les gisements locaux, d’en stimuler le déploiement et d’en optimiser les retombées positives, tant au niveau des gisements mobilisables (pratiques agricoles, distances parcourues), qu’au niveau de leur conversion (qualité de la combustion et débouchés divers).
  • Le cadre régulatoire semble cependant trop complexe pour exploiter pleinement le potentiel en unités de biométhanisation.

POSITIONNEMENT D’EDORA

  • En Wallonie, EDORA poursuit les échanges avec le Cabinet du Ministre de l’Energie et le SPW, afin de défendre un cadre de soutien clair et efficace, tant pour la production d’électricité que de biométhane ou tout autre valorisation du biogaz. L’enveloppe très faible en 2023 et les années suivantes est très préoccupante. Cela a été rappelé régulièrement au Cabinet.
  • Il est désormais obligatoire de démontrer que les installations de production d’énergie renouvelable à partir de biomasse (biogaz, biomasse solide, etc.) sont durable au sens de la directive REDII. Sans démonstration de cette durabilité, le soutien ne pourra plus être octroyé. L’obligation de certification qui en découle commence cette année. Cependant, les organismes de certification sont seulement en train de se lancer. Cette obligation est traduite via un AGW. Il a dû être modifié, et EDORA a réagit à cette modification. Par ailleurs, les valeurs des hypothèses sont traduites dans un Arrêté ministériel. EDORA a également pu donner son avis sur cet AM.
  • A Bruxelles, EDORA encourage surtout le Cabinet du Ministre de l’Energie et son administration à privilégier les options permettant de concrétiser au plus vite la décision de doter la Région d’une unité de biométhanisation

PERSPECTIVES ET PLAN D’ACTION

  • EDORA continuera de suivre le dossier soutien pour le biogaz, tant sous l’aspect électricité que pour les autres vecteurs, et en particulier la question des enveloppes de CV pour 2023 et ultérieur.
  • EDORA poussera à la création d’un soutien spécifique aux gaz renouvelables, notamment le biométhane.